BIYINGEDI Prologue

C’est en juin 2006 que j’ai privilégié cet ouvrage suite à une entrevueavec le souverain Esaka Ekuala Esaka. Il formula le désir que le 07décembre 2006 qui cadre avec le 130ème anniversaire de lapendaison du Prince Eyum Ebele Kay, devienne une journée
commémorative pour tous les membres et sympathisants de lacommunauté deidolaise. Pour mémoire, c’est le 07 décembre 1876 qu’a eu lieu ce supplice.Mille et une rencontres se sont suivies pour requérir l’avis dusouverain deidolais pour l’aboutissement d’un recueil où l’on pouvaittrouver l’essentiel de ce qu’on aimerait appréhender dans le cadre dela collectivité cantonale de Bonaebele. J’estimais par exemple que notre emblème n’était plus adapté aucontexte historique. Dès que je lui ai proposé ce qui est visé à la page25, il formula ses observations et adjugions. Il était émerveillé de voirque la sirène que je soumettais à son attention évoluait sur le dos despieds et était dotée d’une crinière qui lui tombait jusqu’aux talons. Il en est de même de l’ancien drapeau de notre communauté,devenu introuvable. Dès que je lui fîs part de l’éventuel drapeau, ilétait aux anges et m’apporta des modifications constructives.

Cet ouvrage se voulant traditionnel, les prénoms et les pseudonymes à consonance extra-africaine qui sont utilisés dans lavie civile, ont été à plus d’un titre expressément éludés dans les textesqui engagent la plume de l’auteur. La dénomination étant trilogiquechez les bantous, le lecteur constatera que très souvent, il est adjointau nom d’une personne, ceux de son père et de son grand-père. Si parmoments la trilogie n’est pas honorée, c’est assurément un défautd’informations  qui a échappé à notre modeste dextérité. Il noussemble inutile de rappeler que le nom propre d’un être humain estl’un des traits les plus personnalisants de l’appartenance à un peuple.

Certes, après l’annexe, le lecteur trouvera un index qui fait émerger des vocables qui individualisent les personnes dans leur vie civile.

Beaucoup de photos, principalement celles du 19ème siècle sont des peintures ou des dessins reconstitués soit par le célèbre artiste-peintre Kuo Eyango Kuo, à présent décédé, soit par l’éminent photographe N. Eyidi.  Pour l’heure, nous serons heureux et joyeux de recevoir les

critiques et suggestions du lecteur de la présente édition. Ce qui contribuerait à améliorer les suivantes. D’avance, nous présentons nos excuses à l’un ou à l’autre d’entre nous pour tout contenu qui dépouillerait la personne ou la cellule familiale de tout mérite. Prière que le lecteur involontairement égratigné considère qu’il s’agit d’une simple inconséquence qui a échappé à notre naturelle sagacité. / –