Deïdo n’est pas seulement un quartier de Douala. C’est un nœud de familles, de routes, de métiers, de rites — un lieu où les lignages se rencontrent et se recomposent. Écrire son histoire, c’est rendre visibles des repères qui manquent souvent aux habitants comme aux chercheurs : dates fiables, filiations, lieux d’implantation, trajectoires.

Une méthode simple, mais exigeante

Pour ce travail, j’ai choisi de croiser trois sources :

  1. Archives familiales : livrets de famille, carnets, photos annotées, correspondances.
  2. Documents officiels : états civils, actes notariés, décrets, plans, listes électorales.
  3. Histoire orale : témoignages, récits de vie, toponymes, généalogies racontées.

Le croisement permet de vérifier les dates, de replacer un événement dans son contexte, et d’éviter les oublis (ou la légende). Une photo datée, confirmée par un acte et par un témoignage, devient repère solide.

 

« Une mémoire transmise, c’est d’abord une mémoire vérifiée.

Ce que cela change

  • Pour les familles : mieux comprendre l’origine d’un nom, d’un héritage, d’un déplacement.
  • Pour les élèves : trouver des points d’appui locaux pour apprendre l’histoire.
  • Pour la ville : sauvegarder des lieux de mémoire avant qu’ils ne disparaissent.

Ce que vous pouvez faire

  • Conserver vos papiers dans des enveloppes neutres, à l’abri de l’humidité.
  • Nommer vos photos (qui, où, quand).
  • Interroger les aînés avec un téléphone (en accord) et archiver l’audio.

Conclusion

Écrire Deïdo, c’est écrire avec Deïdo. Le livre propose des repères, mais la mémoire est un chantier commun. Vos documents et questions sont bienvenus.

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